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hôtel-dieu saint-jacques - Page 2

  • C’était hier : Les pompiers en manœuvre à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 13 juin 2006.

    caserne jean-cabanier,hôtel-dieu saint-jacquesLes hommes de l’adjudant-chef Stéphane Ferrier ont travaillé les méthodes d’évacuation d’urgence (photos archives juin 2006)      

    Les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier effectuaient dernièrement un exercice grandeur nature dans l’enceinte de l’hôpital local, ancienne résidence des sœurs de Saint-Joseph de Cluny. Cette manoeuvre a permis aux jeunes sapeurs-pompiers de se mettre en situation dans un établissement qui héberge près de 70 personnes en résidence permanente.

    Sous la conduite de l’adjudant-chef de corps Stéphane Ferrier, ils ont d’abord procédé à un repérage des lieux, avant la mise en sécurité des divers points susceptibles de présenter un danger immédiat (conduites de gaz, alimentation électrique).

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    L’équipe se scindait ensuite en deux groupes, l’un chargé de déployer le matériel, tandis qu’une deuxième section procédait à une simulation d’évacuation par l’escalier extérieur (photo ci-dessus). Aidés dans leur exercice par le personnel soignant de l’établissement, les sapeurs chalabrois ont parfaitement bouclé les objectifs fixés lors du briefing de début de journée. L’équipe au complet se rendait ensuite sur la colline de Bon-Accueil où l’hôpital de demain devrait ouvrir ses portes en 2007 (photo ci-dessous).

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    La visite guidée sur le chantier d’une résidence bâtie de plain pied sur une superficie de 3360 m², a laissé présager de la tenue de manœuvres d’envergure dans un futur très proche. Au terme des exercices, les soldats du feu se sont retrouvés autour d’une grillade partagée dans le jardin de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

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  • L’hospice au temps jadis

    Antoine Anduze-Faris.jpg

    En ce samedi 26 octobre à 12 h 30, la municipalité chalabroise invite à un rassemblement, place Charles Amouroux, afin de remercier soeur Hélène, soeur Odette et soeur Sarah, pour le travail bénévole accompli durant de nombreuses années, auprès de la communauté du Kercorb. Membres de la congrégation des Soeurs de la Présentation de Marie, elles s'apprêtent en effet à partir vers d'autres missions, sous d'autres cieux. Un départ qui n'est pas sans rappeler celui des religieuses de la congrégation des Soeurs de St Joseph de Cluny, autrefois pensionnaires de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques. Ce dernier, libre aujourd'hui de toute activité, a traversé les siècles et a rejoint la grande Histoire du pays, au travers de certaines décisions prononcées en des temps lointains. Ainsi cette délibération prise le 11 août 1870 par la commission administrative, dont le président était Antoine Anduze-Faris, également député et maire de Chalabre.

    « Vous connaissez Messieurs, les déplorables suites des premières rencontres de notre valeureuse armée avec les colonnes prussiennes qui ont osé envahir notre territoire et les navrants détails de trois échecs qu’elle a subis, accablée par un nombre d’ennemis dix fois plus considérables que son effectif, mais qu’elle a soutenue avec honneur par son sublime dévouement et en demeurant toujours fidèle à la défense du drapeau national. Il y a eu de grandes pertes d’hommes et un plus grand nombre de blessés, pour qui la France doit faire tout le sacrifice que les soins à leurs Hommes pourront exiger et pour qui la charité la plus fraternelle doit tout faire en reconnaissance de ce que les vaillants soldats ont fait pour la Patrie. A nous maintenant Messieurs, incombe l’impérieux devoir de faire tous nos efforts pour contribuer aux actes de bienfaisance qui doivent adoucir la souffrance de nos Frères malheureux. Je vous propose à cet effet d’offrir à l’Administration supérieure Départementale, une salle séparée des salles des pauvres, de dix lits complets pour recevoir les militaires blessés qui nous seront envoyés, et de pourvoir aux soins à leur donner jusqu’à parfaite guérison. J'invite l’assemblée à délibérer sur cette philanthropique autant que patriotique question ».

    La commission adoptera à l’unanimité et avec acclamation, la proposition que vient de faire son président.

    Photo : Antoine Anduze-Faris, président de la commission administrative (Archives Assemblée nationale).

  • Un jour, une image

    Décembre 1976, dans les salons de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

    hôtel-dieu saint-jacques,opvcAu premier plan, Jean-Claude Naudy. De gauche à droite, Eliane Roncalli, Annie Plauzolles, Christian Moralès, Elisabeth Villena (masquée), Gérard Roncalli, Francine Sanchez, Jean-Paul Subreville, Christian Dhomps, Francis Labède (masqué), et Gaston Costes au violoncelle. 

    C'était un soir de décembre 1976 à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, à quelques heures de la nuit de Noël. Les sociétaires de l'OPVC avaient répété un petit spectacle à l'attention des pensionnaires d'un établissement alors dirigé par Roger Arslanian. Des chants et des sketches avaient permis à un public à l'écoute, de passer une excellente soirée.  

  • Règlement et discipline à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques

    C'était il y a tout juste 143 ans, la maison de retraite de la rue Saint-Pierre, alors dirigée par les Soeurs de Saint Joseph-de-Cluny, inscrivait deux nouveaux articles à son règlement intérieur. Les voici retranscrits tels qu'à l'origine, dans le texte mis en ligne ci-dessous. Il s'agit d'un extrait des archives de l'établissement transféré depuis le 20 mars 2007, sur les hauteurs de la colline de Bon-Accueil.

    Hospice de Chalabre

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    Règlement de Discipline approuvé le 7 Août 1869 par Le Préfet de L’Aude.

    Admission et Discipline

    Article 12

    L’Hospice n’est institué que pour secourir et entretenir les vieillards ou infirmes des deux sexes et quelque fois mais exceptionnellement et momentanément, en cas de maladie, les étrangers de passage à Chalabre sur certificat du Médecin de l’établissement, visé par le Maire.

    Article 13

    Pour être admis à L’Hospice le Demandeur devra être originaire de Chalabre, ou bien être domicilié depuis longtemps et se trouver sans  ressource et hors d’état de gagner sa vie par son travail.

    L’admission ne sera définitive que sur délibération spéciale de la Commission administrative.

    Les étrangers malades de passage à Chalabre seront momentanément reçus s’ils sont porteurs d’un billet de visite du médecin de L’hospice constatant leur état et limitant le temps de leur séjour. Il devra être visé par le Maire autorisant l’admission provisoire.

    Il en sera de même des militaires malades. Ils devront tous respect et soumission à Madame La Supérieure, ainsi qu’à toutes les autres sœurs, mais en cas de plainte contre ces dernières, ils pourront, en toute occasion, en appeler à Madame La Supérieure.

    Tous les pauvres de L’établissement pourront librement circuler dans le jardin qui en dépend, mais par sexe séparé.

    Ils ne pourront sortir en ville qu’avec l’autorisation de Madame La Supérieure qui délivrera à l’impétrant une carte de sortie pour un temps déterminé.

    A cet effet, il sera établi un portier à qui sera remise la carte de sortie par le permissionnaire qui devra la reprendre à sa rentrée pour la rendre à Madame La Supérieure.

    Le pensionnaire qui aura dépassé l’heure en prolongeant le temps de son absence, ou qui aura commis tout autre manquement à la discipline sera puni par un refus de sortie lorsque plus tard il la demandera ou par une privation de vin à l’heure du repas .
    La récidive encourra une privation double et une forte réprimande et si en dépit des avis donnés et des punitions, le pensionnaire s’obstine dans son insubordination, il encourra d’être définitivement chassé de L’hospice.