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hôtel-dieu saint-jacques - Page 2

  • C’était hier : Le nouvel hôpital inauguré

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 18 janvier 2007. L’occasion de souffler une dixième bougie d’anniversaire sur l’Ehpad des Hauts-de-Bon-Accueil.

    La nouvelle structure sera plus médicalisée et mieux adaptée aux personnes âgées. La cérémonie aura lieu demain, en présence de nombreux élus.

    hôtel-dieu saint-jacques,ehpad hauts-de-bon-accueil hauts-de-bon-accueilLe nouvel hôpital (au second plan), offre une vue imprenable sur Chalabre et s’étend sur 13 800 m² (Photos archives, Automne 2006).

    Après le succès obtenu par les deux journées « portes ouvertes » organisées les 9 et 10 janvier dernier (près de cinq cent personnes en visite sur le site), le nouvel hôpital local sera inauguré vendredi à 11 h. En présence de MM. Bernard Lemaire préfet de l’Aude, Marcel Rainaud président du Conseil général, Roger Rosich conseiller général du canton, Alain Corvez directeur de l’agence régionale de l’hospitalisation, Jean-Jacques Aulombard directeur de l’hôpital et Christian Guilhamat maire de Chalabre, la structure faisant face au château de Mauléon sera officiellement mise en service.

    Cérémonie solennelle et aboutissement d’un immense chantier entrepris en juin 2004, qui va permettre l’installation de pensionnaires résidant pour quelques jours encore, dans le cadre mythique de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, institué en 1826 par les Sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny. Devenu maison de retraite en 1960 et réhabilité au début des années 1970, le vieux bâtiment blotti au pied de l’église Saint-Pierre ne satisfaisait plus aux normes de sécurité. Légalisation oblige, il s’apprête à abandonner une vocation plus que centenaire, née de l’acte de donation effectué le 7 juin 1582 par le curé Prévost de Lavelanet, « d’une maison et d’un jardin situés au Barry de Saint-Pierre, à l’hospice de Chalabre ».

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    La future structure d’hébergement, implantée sur une superficie de 13 800 m² cédée par la municipalité, qui a assuré la construction de la voie d’accès et du château d’eau, sera plus médicalisée et adaptée à la réalité de l’état des personnes accueillies, à savoir le plus souvent des personnes âgées grabataires et/ou atteintes de pathologies de type Alzheimer. Trois unités se partageront 64 lits, deux de 22 lits pour personnes âgées désorientées, une unité de 20 lits pour personnes âgées non désorientées.

    En coupant le traditionnel ruban inaugural ce vendredi 19 janvier, aux côtés du personnel soignant de l’établissement, élus et représentants de l’état refermeront une page de l’histoire du vieux Chalabre.

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    Contrat rempli, l'équipe de l'entreprise Dijol à rendu les clefs du chantier.

  • C’était hier : Les pompiers en manœuvre à l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 13 juin 2006.

    caserne jean-cabanier,hôtel-dieu saint-jacquesLes hommes de l’adjudant-chef Stéphane Ferrier ont travaillé les méthodes d’évacuation d’urgence (photos archives juin 2006)      

    Les pensionnaires du centre de secours Jean-Cabanier effectuaient dernièrement un exercice grandeur nature dans l’enceinte de l’hôpital local, ancienne résidence des sœurs de Saint-Joseph de Cluny. Cette manoeuvre a permis aux jeunes sapeurs-pompiers de se mettre en situation dans un établissement qui héberge près de 70 personnes en résidence permanente.

    Sous la conduite de l’adjudant-chef de corps Stéphane Ferrier, ils ont d’abord procédé à un repérage des lieux, avant la mise en sécurité des divers points susceptibles de présenter un danger immédiat (conduites de gaz, alimentation électrique).

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    L’équipe se scindait ensuite en deux groupes, l’un chargé de déployer le matériel, tandis qu’une deuxième section procédait à une simulation d’évacuation par l’escalier extérieur (photo ci-dessus). Aidés dans leur exercice par le personnel soignant de l’établissement, les sapeurs chalabrois ont parfaitement bouclé les objectifs fixés lors du briefing de début de journée. L’équipe au complet se rendait ensuite sur la colline de Bon-Accueil où l’hôpital de demain devrait ouvrir ses portes en 2007 (photo ci-dessous).

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    La visite guidée sur le chantier d’une résidence bâtie de plain pied sur une superficie de 3360 m², a laissé présager de la tenue de manœuvres d’envergure dans un futur très proche. Au terme des exercices, les soldats du feu se sont retrouvés autour d’une grillade partagée dans le jardin de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

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  • L’hospice au temps jadis

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    En ce samedi 26 octobre à 12 h 30, la municipalité chalabroise invite à un rassemblement, place Charles Amouroux, afin de remercier soeur Hélène, soeur Odette et soeur Sarah, pour le travail bénévole accompli durant de nombreuses années, auprès de la communauté du Kercorb. Membres de la congrégation des Soeurs de la Présentation de Marie, elles s'apprêtent en effet à partir vers d'autres missions, sous d'autres cieux. Un départ qui n'est pas sans rappeler celui des religieuses de la congrégation des Soeurs de St Joseph de Cluny, autrefois pensionnaires de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques. Ce dernier, libre aujourd'hui de toute activité, a traversé les siècles et a rejoint la grande Histoire du pays, au travers de certaines décisions prononcées en des temps lointains. Ainsi cette délibération prise le 11 août 1870 par la commission administrative, dont le président était Antoine Anduze-Faris, également député et maire de Chalabre.

    « Vous connaissez Messieurs, les déplorables suites des premières rencontres de notre valeureuse armée avec les colonnes prussiennes qui ont osé envahir notre territoire et les navrants détails de trois échecs qu’elle a subis, accablée par un nombre d’ennemis dix fois plus considérables que son effectif, mais qu’elle a soutenue avec honneur par son sublime dévouement et en demeurant toujours fidèle à la défense du drapeau national. Il y a eu de grandes pertes d’hommes et un plus grand nombre de blessés, pour qui la France doit faire tout le sacrifice que les soins à leurs Hommes pourront exiger et pour qui la charité la plus fraternelle doit tout faire en reconnaissance de ce que les vaillants soldats ont fait pour la Patrie. A nous maintenant Messieurs, incombe l’impérieux devoir de faire tous nos efforts pour contribuer aux actes de bienfaisance qui doivent adoucir la souffrance de nos Frères malheureux. Je vous propose à cet effet d’offrir à l’Administration supérieure Départementale, une salle séparée des salles des pauvres, de dix lits complets pour recevoir les militaires blessés qui nous seront envoyés, et de pourvoir aux soins à leur donner jusqu’à parfaite guérison. J'invite l’assemblée à délibérer sur cette philanthropique autant que patriotique question ».

    La commission adoptera à l’unanimité et avec acclamation, la proposition que vient de faire son président.

    Photo : Antoine Anduze-Faris, président de la commission administrative (Archives Assemblée nationale).

  • Un jour, une image

    Décembre 1976, dans les salons de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

    hôtel-dieu saint-jacques,opvcAu premier plan, Jean-Claude Naudy. De gauche à droite, Eliane Roncalli, Annie Plauzolles, Christian Moralès, Elisabeth Villena (masquée), Gérard Roncalli, Francine Sanchez, Jean-Paul Subreville, Christian Dhomps, Francis Labède (masqué), et Gaston Costes au violoncelle. 

    C'était un soir de décembre 1976 à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, à quelques heures de la nuit de Noël. Les sociétaires de l'OPVC avaient répété un petit spectacle à l'attention des pensionnaires d'un établissement alors dirigé par Roger Arslanian. Des chants et des sketches avaient permis à un public à l'écoute, de passer une excellente soirée.